Chronique sur la littérature grecque sur les timbres-poste
Qui aurait cru qu'un simple timbre-poste pouvait renfermer une sagesse ? En 1987, la Grèce rendait un hommage vibrant à l'un de ses plus célèbres conteurs en émettant une série philatélique dédiée aux Fables d'Ésope. Cette chronique est une invitation à admirer la beauté et la finesse des illustrations de ces timbres-poste, qui rendent hommage à l'art antique et à la tradition de la Fable.
Le 25 mars 1987, la Hellenic post a émis une série spéciale de timbres-poste en l'honneur des célèbres Fables d'Ésope. Cette émission philatélique est un hommage à Ésope, l'un des conteurs les plus emblématiques de la culture grecque antique, dont les histoires morales ont traversé les siècles pour devenir des classiques universels.
Cette émission présente un grand intérêt parmi les philatélistes et les amateurs de fables, car elle combine deux passions : l'amour de la littérature et celui de la collection de timbres. Cette série de timbres-poste est une célébration visuelle et culturelle des Fables d'Ésope et offre une façon unique de redécouvrir ces histoires classiques.
Les Fables d'Ésope : des animaux pour mieux comprendre les hommes.
Les Fables d'Ésope sont un recueil d'histoires courtes et allégoriques attribuées à un auteur nommé Ésope. Ces histoires mettent en scène principalement des animaux anthropomorphisés, c'est-à-dire des animaux qui agissent et parlent comme des humains. Chaque fable se termine par une morale, une leçon de vie simple et universelle qui se transmet de génération en génération.
Les Fables d'Ésope ont une structure narrative concise, souvent marquée par un conflit ou une situation problématique qui est résolue de manière astucieuse ou ironique. Les personnages représentent des types humains : le renard est rusé, le lion est puissant, la tortue est persévérante, etc. Ces personnages symbolisent des traits de caractère – des défauts ou des vertus – que l'on retrouve chez les humains.
Écho d'une voix lointaine : le personnage énigmatique d'Ésope.
Ésope n'a laissé aucun écrit de son vivant et c'est par la tradition orale que ses histoires ont été transmises. Ce n'est que plusieurs siècles après sa mort que les fables ont été mises par écrit par divers auteurs, ce qui a permis leur préservation et leur diffusion.
La figure d'Ésope elle-même est entourée de légendes. Certaines traditions le décrivent comme un personnage physiquement difforme, mais doté d'une grande intelligence et d'une sagacité exceptionnelle.
Représentation d'Ésope
D'autres récits le présentent comme un homme astucieux qui utilisait ses fables pour se moquer subtilement des puissants de son époque, gagnant ainsi sa liberté. Cette dualité entre l'apparence physique et la profondeur intellectuelle fait d'Ésope une figure énigmatique qui continue de fasciner les lecteurs à travers les siècles.
Les Fables d’Ésope : une réflexion intemporelle sur la condition humaine.
Bien que les Fables d'Ésope soient originaires de la Grèce antique, leur impact s'est étendu bien au-delà de leur époque et de leur lieu d'origine. Elles ont marqué des générations d'auteurs à travers les siècles.
Après avoir été traduites en latin, elles ont été diffusées dans le monde, traversant les siècles et les cultures sans perdre de leur pertinence. Elles sont devenues un patrimoine littéraire commun à l'humanité.
L'un des auteurs les plus influencés par Ésope est Jean de La Fontaine, le fabuliste français du XVIIe siècle. La Fontaine a non seulement repris le format des Fables d'Ésope, mais il en a également conservé l'esprit critique et la simplicité du style. La Fontaine a su adapter ces récits à son époque, ajoutant souvent une touche de satire sociale ou politique qui résonnait avec son public contemporain.
Les Fables d'Ésope : un voyage initiatique en huit timbres-poste
La série philatélique se compose de huit timbres-poste, chacun représentant une fable distincte. Chaque timbre-poste porte l’inscription grecque ΜΥΘΟΙ ΤΟΥ ΑΙΣΩΠΟΥ qui signifie « Fables d’Ésope ».
Le texte ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑ signifie « République hellénique » et indique que les timbres-poste ont été émis, bien entendu, par la Grèce. L’inscription HELLAS provient du grec ancien Ἑλλάς et est une autre façon de désigner la Grèce en langue grecque.
Les timbres-poste de la série présentent des illustrations vivantes et colorées qui font ressortir l'essence de chaque récit. Les artistes ont choisi de mettre en avant des scènes clés des fables, mettant en lumière les animaux anthropomorphisés incarnant les diverses leçons de vie.
Le timbre-poste du rêve inaccessible : Le renard et les raisins
Un renard affamé aperçut des grappes qui pendaient d’une vigne grimpante et voulut les cueillir, mais n’y parvint pas. Il s’éloigna donc en murmurant à part soi : « Ils sont trop verts. »
De même certains hommes, quand leur propre faiblesse les empêche d’arriver à leurs fins, s’en prennent aux circonstances[1].
Sur le timbre-poste, le renard est représenté debout sur ses pattes arrières, la tête tendu vers une grappe de raisins suspendue à un arbre. Son corps est orienté vers le haut, et il semble essayer d'atteindre les raisins.
Les grappes de raisins sont représentées en hauteur, hors de portée du renard. Elles symbolisent le désir ou l'objet de convoitise qui reste inaccessible.
En représentant cette fable sur un timbre-poste, la Grèce met en valeur l'autocritique et la conscience de soi, des vertus clés de sa culture antique. Cette illustration sert de leçon sur les dangers de la rationalisation et de l'auto tromperie.
Le renard et les raisins
Un timbre-poste, deux forces : Le vent du Nord et le Soleil
Résumé : dans cette fable, le Vent du Nord et le Soleil se disputent pour savoir lequel d'entre eux est le plus fort. Pour régler leur différend, ils conviennent de mettre à l'épreuve un voyageur qui marche sur une route, vêtu d'un manteau. Celui qui réussira à lui faire enlever son manteau sera déclaré le plus fort.
Le vent du Nord commence le premier. Il souffle de toutes ses forces pour arracher le manteau du voyageur, mais plus il souffle, plus le voyageur resserre son manteau autour de lui pour se protéger du froid. Voyant qu'il ne parvient pas à ses fins, le Vent du Nord abandonne.
Le Soleil prend alors sa place. Il commence à briller doucement, réchauffant progressivement l'air et le voyageur. Très vite, le voyageur, accablé par la chaleur, enlève son manteau de lui-même. Le Soleil remporte ainsi la victoire.
En haut à gauche, le soleil est représenté sous la forme d'un grand visage rayonnant, avec des rayons solaires colorés en jaune et orange qui s'étendent vers l'extérieur. Le visage du Soleil a une expression calme et confiante, symbolisant la chaleur, la douceur et la persuasion.
Le vent du Nord, Borée (ΒΟΡΕΑΣ en grec, inscription figurant à côté du personnage), présente un visage qui souffle avec des traits bleuâtres. Son expression est plus agressive et déterminée, illustrant la force et la brutalité. Sa bouche évoque le souffle puissant et froid qui tente d'arracher le manteau de l'homme.
Au centre, un homme est représenté avec un manteau drapé autour de ses épaules. Ses bras sont relevés pour protéger son manteau contre le vent. Son corps est orienté vers la gauche, ce qui montre qu'il essaie de résister à la force du vent. Sa posture traduit un effort pour se protéger.
En représentant cette fable sur un timbre-poste, la Grèce rappelle une sagesse universelle : les méthodes douces et persuasives sont souvent plus efficaces que la force ou l'agression directe.
Le timbre-poste de la vanité : Le cerf et le lion
Résumé : Un cerf, ayant soif, s'approche d'une mare pour boire de l'eau. En se penchant, il aperçoit son reflet dans l'eau et admire ses bois majestueux. Il se vante de leur beauté et de leur grandeur. Cependant, en regardant ses jambes fines et élancées, il se met à les critiquer, les trouvant trop frêles et disgracieuses.
Alors qu'il se délecte de son image, un lion surgit et se lance à sa poursuite. Le cerf, d'abord rapide, réussit à distancer le lion grâce à la vitesse que lui confèrent ses pattes fines. Mais lorsque le cerf pénètre dans une forêt dense, ses bois se prennent dans les branches des arbres, le ralentissant et l'immobilisant. Le lion en profite pour l'attraper.
La morale de l’histoire est que ce que nous méprisons peut souvent être notre plus grand atout, tandis que ce que nous admirons peut devenir notre perte.
À gauche, le cerf est représenté en pleine action, la tête basculée vers l'arrière et les pattes tendues comme s'il était en mouvement ou en train de lutter. Son expression semble inquiète ou surprise, ce qui montre qu'il est en situation de danger.
À droite, le lion est montré bondissant sur lui. Sa crinière est imposante, soulignant son caractère royal et menaçant. Ses griffes sont déployées et sa posture est agressive, montrant qu'il est en train d'attaquer. Son expression évoque la détermination et la force d'un prédateur en pleine chasse.
En choisissant cette fable pour illustrer un timbre-poste, la Grèce rappelle l'importance de la prudence et de la vigilance, des qualités valorisées dans de nombreuses cultures.
Le timbre-poste et la mythologie : Zeus et le serpent
Aux noces de Zeus, tous les animaux apportèrent des présents. Le serpent, une rose à la gueule, monta en rampant jusqu’à lui. Zeus s’écria : « Les dons de tous les autres m’agréent, même s’ils me les tendent avec les pieds ; mais de ta gueule, je ne veux rien recevoir ! »
La fable montre que d’un méchant, les dons gracieux sont redoutables[2].
Zeus est représenté assis, vêtu d'un drap rouge autour de la taille. Sa posture est autoritaire et déterminée, avec un bras tendu en avant et l'autre posé derrière lui. Dans la mythologie grecque, Zeus est le roi des dieux , ici reconnaissable par sa barbe et son expression de commandement.
Le geste de sa main semble indiquer qu'il donne un ordre ou utilise son pouvoir divin. À côté du personnage, on peut lire l’inscription grecque ΖΕΥΣ (ZEUS).
À gauche, le serpent bleu est enroulé autour d'une branche d'arbre. Le serpent, qui peut symboliser la ruse, le danger ou la sagesse, est montré avec une expression attentive et un mouvement fluide, comme s'il interagissait avec Zeus ou était influencé par son geste.
La représentation de Zeus sur un timbre philatélique met en lumière l'importance de la mythologie et de la littérature dans l'identité nationale et culturelle de la Grèce.
Un timbre-poste, une fable célèbre : Le corbeau et le renard
Un corbeau avait enlevé un morceau de viande, puis s’était perché sur un arbre. Un renard l’aperçut. Voulant s’emparer de sa viande, il vint se tenir devant lui et entreprit de louer sa belle taille et sa prestance ; en outre, nul autre oiseau ne méritait plus que lui la royauté, qu’il aurait sans doute obtenue, pour peu qu’il eût de la voix ! Le corbeau, pour prouver qu’il en avait bien, laissa tomber la viande et croassa de toutes ses forces. Alors le renard se précipita et, saisissant la viande : « O, corbeau », déclara-t-il, « si tu avais aussi de la cervelle, il ne te manquerait rien pour régner sur tous les animaux ! »
Cette fable s’applique aux imbéciles[3].
En haut de l'image, le corbeau est représenté en plein vol, les ailes déployées. Il lâche le morceau de viande de son bec.
Le renard est debout, la tête levée vers le morceau de viande. Il affiche un air rusé et calculateur. Il semble prêt à profiter de la situation : il attend pour s'emparer de ce que lâche le corbeau.
En mettant en avant cette fable sur un timbre-poste, la Grèce souligne l'importance des dangers de la vanité et de la naïveté, une leçon universelle et intemporelle.
Un timbre-poste, une sagesse : Hermès et le bûcheron
Résumé : Un bûcheron travaillait près d'une rivière lorsqu'il laissa accidentellement tomber sa hache dans l'eau. Désespéré, il s'assit au bord de la rivière et se mit à pleurer.
Hermès, le dieu messager, ayant entendu ses pleurs, apparut devant lui et décida de l'aider. Plongeant dans l'eau, Hermès en ressortit d'abord avec une hache en or et demanda au bûcheron si c'était la sienne. Honnête, le bûcheron répondit que ce n'était pas la sienne.
Hermès plongea à nouveau et revint avec une hache en argent. Encore une fois, le bûcheron déclara que ce n'était pas la sienne. Finalement, Hermès plongea une troisième fois et ressortit avec la hache de fer du bûcheron. Le bûcheron affirma que cette hache lui appartenait.
En récompense de son honnêteté, Hermès offrit les trois haches au bûcheron. Plus tard, un autre bûcheron, ayant entendu parler de cette histoire, voulut tenter sa chance. Il laissa délibérément tomber sa hache dans la rivière et se mit à pleurer.
Hermès apparut de nouveau et plongea pour lui offrir une hache d'or. Cette fois, le bûcheron, avide, déclara que c'était la sienne. Hermès, voyant son mensonge, reprit la hache d'or et ne lui rendit même pas sa propre hache.
Le dieu Hermès est représenté assis et nu. Il porte un casque ailé sur la tête, ce qui est l'un de ses attributs typiques. Il tient son caducée, un bâton ailé entouré de deux serpents entrelacés, symbole de paix et de protection. À côté de lui, on peut lire l’inscription grecque ΕΡΜΗΣ (HERMÈS), confirmant son identité.
Le bûcheron est assis sur un rocher en face d'Hermès. Il est vêtu d’un drap rouge qui couvre partiellement son corps et porte une barbe. La scène se déroule au bord d'un plan d'eau en référence au fait que le bûcheron perd sa hache dans l'eau.
Les haches en or et en argent représentent la tentation des richesses matérielles, tandis que la hache en fer, plus modeste, symbolise le travail honnête et la simplicité. Le bûcheron, en restant fidèle à la vérité, incarne la vertu humble, et est récompensé par les dieux.
Cette fable comporte une valeur culturelle significative : elle illustre l'importance de l'honnêteté et de la simplicité.
Un timbre-poste, une imposture : L'âne à peau de lion
Un âne revêtu d’une peau de lion semait la terreur parmi les animaux, lorsqu’il avisa un renard, qu’il entreprit d’effrayer à son tour. Mais le renard, qui avait auparavant entendu sa voix lui dit : « Crois-moi, tu m’aurais épouvanté, moi aussi, si je ne t’avais pas entendu braire ! »
Ainsi parfois des gens sans éducation, qui doivent à leur train fastueux de sembler des personnages, sont trahis par leur irrépressible caquet[4].
Au centre de l’illustration se trouve l’âne qui porte une peau de lion par-dessus son propre corps. Sa tête d'âne est clairement visible sous la peau. La fourrure du lion, notamment la crinière, est détaillée pour représenter sa majesté et sa force, tandis que l'expression de l'âne reste assez simple et naïve, symbolisant l'idée d'une ruse maladroite.
À droite, le renard représente la ruse et l'intelligence. Il semble rire de manière moqueuse, suggérant qu'il a découvert la supercherie de l'âne. Son expression indique une reconnaissance de la tromperie et peut-être une certaine condescendance face à l'échec de l'âne.
En choisissant cette fable pour illustrer un timbre-poste, la Grèce met en avant une histoire qui est riche en enseignements sur la vanité, l'hypocrisie, et la véritable nature des individus. Son symbolisme, son potentiel de critique sociale et son rôle dans la tradition littéraire en font un texte d'une grande valeur culturelle.
Le timbre-poste de la fable universelle : La tortue et le lièvre
Une tortue et un lièvre se disputaient le prix de vitesse. Ils convinrent donc d’une date et d’un lieu, puis se séparèrent. Or, le lièvre, qui comptait sur sa rapidité naturelle, ne se soucia pas de la course, mais se coucha au bord de la route pour une sieste ; quant à la tortue, consciente de sa lenteur, elle fit la course d’une traite et dépassa le lièvre endormi, remportant ainsi la victoire et le prix.
La fable montre souvent que l’effort triomphe d’un naturel doué mais négligent[5].
Sur le timbre-poste, le lièvre est représenté en train de se reposer sous un arbre. Son attitude décontractée et insouciante rappelle son excès de confiance, dans lequel il croit pouvoir gagner la course sans effort.
À droite, la tortue avance lentement, mais sûrement. Elle est représentée de profil, avec sa carapace détaillée, marchant avec détermination vers l'avant, symbolisant sa persévérance et sa détermination à ne pas abandonner malgré sa lenteur.
La tortue et le lièvre est une fable profondément enracinée dans la culture grecque, où elle symbolise la sagesse populaire et l'importance accordée à l'équilibre entre la ruse et la patience, des valeurs centrales dans la philosophie et la vie quotidienne de la Grèce antique.
Cette histoire est l'une des fables les plus universelles, traduite et adaptée dans de nombreuses cultures à travers le monde. Sa simplicité et la clarté de sa morale en font une fable facilement mémorisable et transmissible, contribuant à sa large diffusion.
Encore de nos jours, cette fable est enseignée aux jeunes enfants pour leur inculquer des valeurs essentielles telles que la persévérance, l'humilité et le respect des autres. Elle fait partie intégrante du patrimoine littéraire mondial.
Les Fables d'Ésope : un trésor national gravé sur des timbres-poste
Les Fables d'Ésope constituent une partie intégrante de l'identité culturelle grecque. Elles sont enseignées aux enfants dès leur plus jeune âge, non seulement pour apprendre à lire, mais aussi pour leur inculquer des valeurs morales et sociales.
Le fait qu'elles soient représentées sur des timbres-poste montre à quel point elles sont considérées comme des symboles important du patrimoine national grec, célébrant à la fois la richesse de cette tradition littéraire grecque et l'importance des valeurs qu'elle véhicule.
Ésope : une boîte à outils de la sagesse grecque.
Les Fables d'Ésope constituent une forme de sagesse pratique, ancrée dans l'expérience quotidienne. Elles fournissent des conseils pratiques et des réflexions sur la nature humaine et sur la vie en société, ce qui les rendait particulièrement précieuses dans une culture qui valorisait l'intelligence et la ruse. Elles ont contribué à la formation de la pensée critique et morale de générations de Grecs.
Les Fables d'Ésope sur les timbres-poste : vecteurs d'une satire intemporelle.
Dans l'Antiquité, les fables d'Ésope étaient utilisées comme outils de critique sociale et politique. Les allégories et les morales, cachées derrière ces histoires d’animaux, permettaient de commenter les injustices, la corruption, et les défauts humains de manière indirecte.
Les fables rendaient ainsi ces critiques acceptables dans des contextes où une critique directe aurait été risquée. Ces récits, bien qu'anciens, conservent une étonnante actualité et nous rappellent que les travers de l'âme humaine sont universels.
Philosophie sur timbre-poste : les leçons d’Ésope
Cette série de timbres-poste dédiée aux Fables d'Ésope est bien plus qu'un simple hommage à un auteur antique. Elle est le témoignage vivant d'un héritage culturel millénaire, où la sagesse populaire et la philosophie se mêlent pour former un tout cohérent.
En célébrant les Fables d'Ésope sur un support aussi universel que le timbre-poste, la Grèce a su rendre accessible à tous un patrimoine littéraire inestimable. Chaque timbre est une invitation à la réflexion, une invitation à redécouvrir les valeurs fondamentales qui ont traversé les siècles.
R. Simard
Pour votre collection…
La série présentée dans cette chronique pourrait être incluse dans plusieurs types de collections philatéliques en fonction de l'intérêt principal du collectionneur. Voici quelques suggestions :
Collection littéraire : cette série serait parfaitement à sa place dans une collection axée sur la littérature, les auteurs classiques ou les fables. Ésope rend cette série idéale pour une collection sur les grandes œuvres littéraires ou les personnages littéraires célèbres.
Collection thématique sur les fables et les contes : étant directement liée aux Fables d'Ésope, cette série de timbres pourrait faire partie d'une collection thématique dédiée aux fables, aux contes ou aux histoires pour enfants.
Collection culturelle : Ésope étant une figure de la culture grecque antique, cette série pourrait s'intégrer dans une collection qui met en avant la culture ou l'histoire de la Grèce antique.
Collection sur l'art et l'illustration : les timbres pourraient encore être inclus dans une collection centrée sur l'art, les illustrations de fables ou les représentations visuelles d'œuvres littéraires.
Collection européenne ou grecque : enfin, cette série pourrait aussi s'intégrer dans une collection plus générale sur les timbres émis par la Grèce ou sur les émissions philatéliques européennes, en mettant en avant des aspects culturels communs ou uniques.
Chaque type de collection permettrait de mettre en valeur les différents aspects culturels, artistiques et historiques que cette série de timbres représente.
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