Chronique sur l'histoire de la Grèce antique
En hommage aux racines historiques de la Grèce, la Hellenic Post a émis en 1960 une série de timbres-poste illustrant les Jeux Olympiques de la Grèce antique. Ces Jeux étaient l'un des événements sportifs et culturels les plus importants de la civilisation hellénique. Ils comprenaient une variété d'épreuves permettant de mesurer la force, la vitesse, l'endurance et l'habileté des athlètes. Les aspects de cette tradition sont magnifiquement illustrés sur les timbres-poste présentés cette chronique.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 constituent une célébration moderne d'une tradition millénaire, née en Grèce quelque 776 années avant J.-C. Tout en étant adaptés à notre époque, les Jeux de Paris 2024 s'inspirent des idéaux fondateurs des Jeux antiques, tels que l'esprit de compétition, l'excellence et l'unité entre les peuples.
Le 12 août 1960, la Hellenic Post a émis une série de 11 timbres-poste illustrant les Jeux olympiques de la Grèce antique. Cette série, émise à l'occasion des Jeux olympiques de Rome en 1960, rend hommage à ces compétitions sportives qui ont une signification profonde pour la Grèce, berceau de ces jeux.
Quand sport, religion et paix se donnaient rendez-vous
Organisés à Olympie, les Jeux antiques avaient lieu tous les 4 ans. Le site attirait des visiteurs de tout le monde grec et fonctionnait comme un espace de paix où les conflits armés étaient suspendus pendant toute la durée les Jeux. Le stade, où se tenaient les épreuves, pouvait accueillir des milliers de spectateurs venus assister aux compétitions.
Les athlètes s’entraînaient dans des installations sportives à proximité du stade, telles que le gymnase ou le palaistra. Une caractéristique unique d'Olympie était son hippodrome, destiné aux courses de chars et de chevaux. Le site était également agrémenté de fontaines et de bains publics, essentiels pour les participants et les visiteurs.
Représentation du stade d'Olympie
Les Jeux olympiques étaient l'un des événements sportifs et culturels les plus importants du monde grec ancien. Ils sont considérés comme l'une des plus anciennes traditions sportives et religieuses connues.
Olympie n'était pas seulement un lieu de compétitions sportives, mais également un lieu sacré avec de nombreux temples et statues, dont le célèbre temple de Zeus qui abritait une des Sept Merveilles du monde antique : la statue de Zeus à Olympie, œuvre du sculpteur Phidias. Les compétitions étaient ainsi dédiées à Zeus, le roi des dieux chez les Grecs anciens.
Aujourd'hui, Olympie est un site archéologique majeur et un symbole durable de l'unité et de la paix à travers le sport.
Des stades aux hippodromes : l'éventail des défis sportifs
Les Jeux olympiques de la Grèce antique comprenaient une variété d’épreuves permettant de mesurer la force, la vitesse, l'endurance et l'habileté des athlètes.
Les anciens Grecs pratiquaient leurs sports nus pour célébrer la beauté et la force du corps humain, une valeur fondamentale dans la Grèce antique. Cette pratique, appelée gymnos, signifiait également le retour à une forme de pureté et de simplicité, en soulignant l'égalité entre les compétiteurs en l'absence de vêtements.
Voici les principales épreuves disputées lors des Jeux olympiques antiques :
La vitesse et l'endurance
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La course de vitesse (stadion) : course exécutée sur une distance d'environ 192 mètres, qui correspondait à la longueur du stade d’Olympie ;
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La course double (diaulos) : course exécutée sur une distance d’environ 384 mètres ;
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La course de fond (dolichos) : course de longue distance pouvant atteindre 24 tours du stade, soit environ 4,6 kilomètres ;
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Le pentathle en armes (hoplitodromos) : les athlètes couraient en portant un casque, des jambières et un bouclier, sur une distance de deux à quatre stades.
La force et l'habileté
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Le pentathlon : discipline qui comprenait cinq épreuves : le lancer du disque, le lancer du javelot, le saut en longueur, la course de stadion et la lutte ;
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La lutte (pale) : combat dont le but était de faire tomber trois fois son adversaire sans aucun type de frappe ;
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La boxe (pygmachia) : les mains et les poignets des adversaires étaient enroulés dans des lanières de cuir pour augmenter l'impact de leurs coups ;
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Le pancrace : forme brutale de lutte combinée avec de la boxe, où presque toutes les techniques étaient permises à l'exception de mordre l’adversaire ou de lui crever les yeux ;
L'habileté et la résistance
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La course de chars : disputée sur plusieurs tours de l’hippodrome, cette course impliquait des chars tirés par deux ou quatre chevaux ;
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Les courses montées : courses à cheval effectuées sur de longues distances, mettant à l'épreuve à la fois la résistance du cavalier et celle de sa monture ;
Et le marathon ?
L'épreuve du marathon, contrairement à une idée répandue, n'était pas une compétition des Jeux antiques. Le marathon moderne trouve ses origines dans l'histoire légendaire du messager grec Phidippidès, qui aurait couru environ 42 kilomètres de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire des Grecs contre les Perses lors de la bataille de Marathon en 490 avant J.-C.
Le marathon, tel que nous le connaissons aujourd'hui, a été introduit lors des premiers Jeux olympiques modernes à Athènes en 1896, afin de commémorer cet exploit héroïque. Cette course d'endurance est devenue l'une des épreuves les plus emblématiques des Jeux olympiques modernes, célébrant la force, la détermination et l'héritage historique de l'Antiquité grecque.
Le prestige associé à la victoire était immense, offrant souvent aux vainqueurs une renommée dans toute la Grèce. Ils étaient honorés comme des héros, récompensés par des statues à leur effigie et des couronnes de branches d’olivier. Ils bénéficiaient également de privilèges tels que des places de choix dans les théâtres.
Le sport au-dessus des querelles politiques et militaires
L'armistice, connu sous le nom de ekecheiria, était une trêve sacrée observée par les cités-États grecques pendant les Jeux olympiques. Durant cette période, toutes les hostilités devaient cesser afin de permettre aux athlètes, aux spectateurs et aux officiels de voyager en toute sécurité vers Olympie.
La trêve olympique incarnait les idéaux de paix et d'unité dans un monde souvent divisé par les conflits. Elle symbolisait l'importance accordée au sport et à la célébration de l'excellence humaine, interprétés comme étant au-dessus des querelles politiques et militaires. La trêve faisait ainsi des Jeux olympiques un moment de répit et de respect mutuel dans toute la Grèce antique.
Grec tenant le disque sacré proclamant l’armistice pendant les jeux
L'illustration sur le timbre-poste représente un homme en tenue grecque traditionnelle et se tenant debout. Il place un disque avec des inscriptions grecques sur une colonne. Les inscriptions sur le disque semblent faire référence à des aspects religieux ou légaux, probablement annonçant ou décrétant la trêve olympique.
La flamme éternelle : symbole des Jeux olympiques
Lors des Jeux olympiques antiques, une flamme sacrée brûlait en permanence sur l'autel de la déesse Hestia à Olympie, symbolisant la pureté, la raison et la paix. Cette tradition a été réintroduite lors des Jeux olympiques modernes à Amsterdam en 1928.
Depuis 1936, lors des Jeux de Berlin, la flamme est allumée à Olympie par les rayons du soleil et transportée par un relais de torches jusqu'à la ville hôte des Jeux. Elle symbolise la continuité entre les Jeux anciens et les Jeux modernes. La flamme olympique représente les valeurs de paix, d'amitié, et d'unité entre les nations, tout en honorant l'esprit compétitif et la fraternité internationale.
Les Grecs allument la flamme olympique.
À la gauche, se tient homme qui semble être un prêtre ou un héraut. Il est drapé dans un himation blanc, un grand morceau de tissu rectangulaire, souvent en laine, que les Grecs portaient drapés sur le corps de différentes manières. Au centre, un athlète est en train d'allumer la flamme ou de participer à un rituel lié à la flamme. Son geste est solennel, indiquant l'importance du moment.
À droite, trois autres figures, également en habits traditionnels, observent ou participent au rituel. Au centre de l'image, se trouve un autel avec une flamme vive qui brûle. La flamme est stylisée, symbolisant la lumière divine et l'esprit des Jeux olympiques.
L'avoine : l'énergie des athlètes
Pendant les Jeux antiques, l'avoine jouait un rôle important dans l'alimentation des athlètes et des chevaux qui participaient aux compétitions. Les athlètes, soucieux de maximiser leur endurance et leur force, consommaient souvent des régimes riches en céréales comme l'avoine, reconnue pour ses qualités nutritives.
L'avoine était également utilisée pour nourrir les chevaux qui prenaient part aux courses de chars, une des épreuves les plus spectaculaires des Jeux. L’avoine, simple mais nutritive, était donc essentielle pour soutenir les performances physiques des participants, reflétant l'importance d'une alimentation adaptée aux exigences des compétitions sportives de l'époque.
Un jeune homme prend de l’avoine.
L'illustration du timbre-poste montre un jeune athlète se tenant debout. Il porte une couronne de laurier sur la tête, symbole de victoire et d'honneur. Devant lui se trouve une sorte de table sur laquelle il semble être en train de préparer de l'avoine.
Les couronnes d’olivier : emblèmes de victoire
Les couronnes d'olivier (kotinos) étaient l'une des récompenses les plus symboliques des Jeux antiques. Issues des oliviers sacrés d'Olympie, ces couronnes tressées étaient offertes aux vainqueurs des différentes épreuves en guise de trophées.
Elles incarnaient non seulement la victoire et l'honneur, mais aussi la paix et la gloire divine, l'olivier étant un arbre sacré associé à la déesse Athéna. Les vainqueurs, ainsi couronnés, étaient célébrés comme des héros honorant non seulement les exploits qu’ils avaient accomplis, mais aussi leur cité d'origine.
Jeune homme coupant des branches d’olivier pour les prix olympiques
Trois hommes sont représentés en tenue traditionnelle grecque tandis qu’un athlète est en train de couper des branches d'un olivier. L'olivier est clairement identifiable avec ses feuilles allongées et ses longues branches.
Les juges : gardiens de l'équité entre les participants
Connus sous le nom de hellanodices, les juges des Jeux antiques avaient un rôle crucial dans le déroulement des compétitions. Ces citoyens étaient responsables de l'organisation et du bon déroulement des épreuves. Ils veillaient à l'application stricte des règles, arbitrant les compétitions avec impartialité et accordant les récompenses aux vainqueurs.
Leur autorité était incontestée et ils avaient le pouvoir d'imposer des sanctions pour toute violation des règles. Les juges incarnaient l'esprit de justice et d'équité, essentiels pour maintenir l'intégrité des Jeux olympiques et le respect des valeurs sportives de la Grèce antique.
Les juges entrent dans le stade.
Le timbre-poste représente une procession de juges marchant en file indienne. Tous sont vêtus d’himations et portent des couronnes de laurier sur la tête, symbole de leur autorité et de leur rôle sacré. Chaque juge tient une branche de palmier, symbole de victoire et de paix.
L’arrière-plan est composé de deux sections principales : une partie beige représentant un mur ou une structure architecturale, et une section bleu clair en haut, suggérant le ciel. À droite, on voit une arche, probablement l'entrée du stade olympique, soulignant le moment solennel où les juges prennent leurs fonctions.
Le saut en longueur : épreuve de grâce et de puissance
Le saut en longueur (halma) faisait partie du pentathlon, un concours combinant cinq épreuves. Contrairement à la version moderne, le saut en longueur antique était exécuté avec l'aide de poids, appelés haltères, que les athlètes tenaient dans leurs mains. Les compétiteurs balançaient ces poids en avant pour gagner de l'élan avant de les lancer en arrière au moment du saut, ce qui augmentait leur propulsion à l’avant.
L'utilisation des haltères souligne l'ingéniosité des anciens Grecs en matière d'athlétisme et leur compréhension de la physique du mouvement. Accompagné de la musique de la flûte, le saut en longueur était non seulement une démonstration de force physique, mais aussi de coordination et de rythme.
Le saut en longueur
Le timbre-poste montre un athlète en plein saut, les bras tendus en avant et tenant les poids. L'athlète porte une couronne de laurier sur la tête, symbolisant la victoire et l'honneur. La couleur orange de l’arrière-plan crée un contraste avec la figure centrale, mettant ainsi l'accent sur l'athlète et son mouvement.
Le lancer du disque : symbole de force et d'agilité
Faisant également partie du pentathlon, le lancer du disque (diskos) mettait en valeur la force, la technique et l'esthétique du mouvement effectué pour le lancement du projectile.
Les athlètes utilisaient un disque en pierre ou en bronze, d'environ 2 à 6 kilogrammes, en effectuant un mouvement circulaire pour maximiser la distance du lancer. Cette épreuve était à la fois une démonstration de puissance physique, d'élégance et de maîtrise technique.
Le lancer du disque
Sur le timbre-poste, un athlète est représenté dans une posture dynamique, tenant un disque avec les deux mains. Son corps est montré en pleine préparation du lancer, les bras tendus en avant, prêt à donner l'impulsion nécessaire pour lancer le disque.
La course de vitesse : l'épreuve majeure des Jeux olympiques anciens
Les compétiteurs de la course de vitesse, appelée stadion, figuraient parmi les athlètes les plus prestigieux des Jeux antiques en Grèce. Le stadion était une course de vitesse sur une distance d'environ 192 mètres, correspondant à la longueur du stade d'Olympie. Les athlètes couraient en ligne droite sur une piste en terre battue.
La victoire dans cette épreuve était considérée comme l'un des plus grands honneurs. Les athlètes se préparaient pendant des mois, suivant un entraînement rigoureux pour maximiser leur vitesse et leur endurance.
Le gagnant du stadion ouvrait traditionnellement les Jeux suivants, recevait une couronne d'olivier et bénéficiait d’une renommée immense, souvent immortalisée dans des poèmes et dans des statues.
La course de vitesse
Sur le timbre-poste, trois coureurs sont représentés en plein effort, leurs muscles tendus et leurs corps inclinés vers l'avant. On sent l'intensité de leurs efforts et de la vitesse de leur course. Les couronnes de laurier qu'ils portent renforcent l'idée de compétition et de triomphe.
Le lancer du javelot : maîtrise et précision de l’athlète
Le lancer du javelot était une épreuve clé dans les Jeux antiques de la Grèce. Ils constituaient une partie du pentathlon. Les compétiteurs utilisaient un javelot en bois avec une pointe en métal ou en pierre, souvent équipé d'une courroie de lancer, appelée ankyle, qui était enroulée autour du doigt pour aider à gagner en stabilité et en distance lors du lancer.
La technique était cruciale, car elle combinait à la fois la puissance de l'athlète et son habileté à manœuvrer le javelot pour optimiser la trajectoire et la portée. Les athlètes s'élançaient sur une piste courte avant de lancer leur javelot, cherchant à la fois à atteindre la plus grande distance parcourue par le javelot et à le maintenir dans un angle optimal pour une précision maximale.
Cette épreuve était non seulement une démonstration de force et de technique, mais elle avait aussi une importance militaire, reflétant les compétences au combat des guerriers grecs. Le lancer du javelot symbolisait ainsi l'excellence athlétique et le courage, deux vertus hautement estimées dans la société grecque antique.
Le lancer du javelot
Le timbre représente un athlète dans une posture dynamique alors qu'il se prépare à lancer un javelot. Son corps tourné vers la droite, les muscles tendus et les pieds bien ancrés au sol pour une meilleure stabilité et propulsion. Il porte une couronne de laurier sur sa tête.
Le couronnement des vainqueurs : l'apogée des Jeux antiques
Le couronnement des vainqueurs était une cérémonie de grande importance et de signification profonde. Les athlètes victorieux, après avoir triomphé dans leurs épreuves respectives, étaient honorés par une couronne de branches d'olivier sauvage.
La cérémonie se déroulait devant une multitude de spectateurs, y compris des dignitaires et des représentants des diverses cités-États grecques. Le moment où l'athlète recevait la couronne symbolisait non seulement son excellence physique et sa compétence athlétique, mais aussi sa dévotion et son respect pour les dieux.
Le couronnement était accompagné de chants, d'ovations et de célébrations, marquant le point culminant des Jeux.
Le couronnement des vainqueurs
Au centre de la scène, un athlète, debout sur un piédestal, se tient prêt à être couronné. Il est entouré de figures en himation, qui semblent être des juges ou des dignitaires. Un de ces hommes tient une couronne d'olivier au-dessus de la tête de l'athlète, se préparant à le couronner.
Le triomphe du champion : la parade du vainqueur olympique
Dans la Grèce antique, le retour triomphal d'un vainqueur olympique dans sa ville natale était un événement célébré avec une grandeur exceptionnelle. Les athlètes qui remportaient une victoire aux Jeux olympiques étaient souvent accueillis comme des héros.
Un des moments les plus emblématiques de ces célébrations était le défilé du vainqueur promené en char à travers sa ville natale. Ce char, tiré par de magnifiques chevaux, parcourait les rues décorées et bondées de citoyens en liesse, applaudissant et chantant des louanges.
La procession symbolisait la gloire et l'honneur reçus par le vainqueur, reflétant son prestige sportif et social. Ces festivités soulignaient le rôle important du sport dans la culture grecque antique, où les succès athlétiques étaient vus comme un reflet de la faveur divine et une source de fierté collective pour la cité entière.
Le vainqueur promené en char dans sa ville natale
L’athlète victorieux est debout sur un char. Il tient les rênes des chevaux, montrant son contrôle et sa dignité pendant la procession. Il est habillé d'une tunique, indiquant son statut de champion. Le char est un véhicule simple mais noble, tiré par quatre chevaux représentés en plein mouvement. À l'arrière-plan, des éléments architecturaux stylisés, tels que des murs de briques, suggèrent que la scène se déroule dans une ville grecque, renforçant l'idée de la procession triomphale à travers la ville natale du vainqueur.
L'esprit olympique immortalisé sur les timbres-poste
En reliant les images classiques de l'Antiquité grecque avec l'esprit olympique moderne, la Hellenic Post a rendu un bel hommage à une tradition millénaire de fraternité et de quête de gloire sportive. Elle a souligné l'importance de l'unité et de la paix symbolisées par la trêve olympique et démontré le rôle essentiel de la poste dans la diffusion de valeurs universelles.
L'héritage grec dans le vocabulaire sportif français
Nous terminons cette chronique en présentant une liste de mots français d’origine grecque en rapport avec le sport et les Jeux olympiques. Ces mots reflètent l'influence durable de la culture grecque et des Jeux olympiques antiques sur le langage et les traditions sportives modernes, témoignant ainsi de l'intemporalité de l'esprit olympique.
- Athlète vient du grec "athlētēs" (ἀθλητής), signifiant "compétiteur dans les jeux" ;
- Disque vient du grec "diskos" (δίσκος), signifiant le projectile utilisé pour l'épreuve du lancer du disque ;
- Gymnase vient du grec "gymnasion" (γυμνάσιον), signifiant "lieu d'entraînement", lui-même dérivé de "gymnos" (γυμνός) signifiant "nu", car les athlètes s'entraînaient nus ;
- Olympique vient du grec "Olympikos" (Ὀλυμπιακός), en référence aux Jeux se déroulant à Olympie ;
- Haltère vient du grec ancien "haltères" (ἁλτῆρες), dérivé du verbe "hallesthai" (ἅλλομαι), signifiant "sauter" ;
- Hippodrome vient du grec "hippodromos" (ἱππόδρομος), signifiant "lieu des courses de chevaux" de "hippos" (ἵππος) "cheval" et "dromos" (δρόμος) "course" ;
- Palestre vient du grec ancien "palestra" (παλαίστρα), terme dérivé du verbe pale (πάλη), signifiant "lutte". À l'origine, une palestre était un lieu dédié à la pratique de la lutte ;
- Pentathlon vient du grec "pentathlon" (πένταθλον), signifiant "cinq épreuves" : "pente" (πέντε) "cinq" et "athlon" ἆθλον "épreuve" ;
- Stade vient du grec "stadion" (στάδιον), désignant une unité de mesure ainsi que le lieu où se déroulaient les compétitions.
R. Simard
Pour votre collection…
Les timbres-poste de cette série pourraient être inclus dans les collections thématiques suivantes :
Jeux olympiques et sport : ces timbres-poste sont directement liés à l'histoire des Jeux olympiques, ce qui en fait un choix naturel pour une collection centrée sur les événements sportifs, en particulier ceux de l'Antiquité.
Grèce antique et civilisation hellénique : étant donné que ces timbres représentent des aspects de la culture grecque antique, ils conviendraient parfaitement à une collection axée sur l'histoire, l'art et la civilisation de la Grèce antique.
Événements historiques et culturels mondiaux : cette série peut également trouver sa place dans une collection sur les événements et les réalisations culturelles qui ont eu un impact durable sur l'histoire mondiale.
Philatélie olympique : une sous collection dédiée spécifiquement aux timbres olympiques à travers les âges, mettant en avant les représentations des Jeux anciens comme modernes.
R. Simard
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